Virtuelle Reise nach Senegal & Gambia 2021 – TAG 12

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Den heutigen Tag verbringen wir im Naturfreundehaus und in seiner Umgebung.

Das Naturfreundehaus und Umweltbildungszentrum in Petit Mbao in der Nähe der Landeshauptstadt Dakar wurde im Januar 2004 eingeweiht. Seither ist ASAN verstärkt im Bereich Reiseorganisation und -begleitung tätig (nachhaltiges Reisen unter Einbeziehung der einheimischen Bevölkerung).

Photo: Dieter Pfeifle

Dem Hausbau war auf demselben Gelände die Errichtung einer Baumschule vorangegangen. Hier werden jährlich 20.000 Pflanzen (ca. 40 einheimische Arten) aufgezogen.

Das Haus setzt einerseits die Tradition der europäischen Naturfreundehäuser fort und bietet einen guten Standard für Gruppen, die am partnerschaftlichen und ökologischen Tourismus interessiert sind. Den Gästen stehen komfortable Hütten (Doppelzimmer, Dusche/WC) und Zimmer im Haupthaus (Etagenduschen) zur Verfügung. Vor allem aber ist das Haus ein Zentrum für Umweltbildung. Es verfügt über eine Bibliothek, ein kleines Ökomuseum, Lehrsäle und Konferenzräume. Behörden und NGOs können das Haus und die Fachkompetenz von ASAN für die Veranstaltung von Seminaren und Konferenzen nutzen.

Die Beziehungen zwischen europäischen und senegalesischen Naturfreunden sind der mehrere Jahre dauernden Vorbereitungsarbeit der Naturfreunde Frankreich, unter ihrer langjährigen Präsidentin Michèle Davieau, zu verdanken. Durch sie wurde die senegalesische Organisation, die damals schon „Naturfreunde“ hieß, an die internationale Naturfreunde-Familie herangeführt.

Der Bau des ersten und bisher einzigen Naturfreundehauses in Afrika geht auf die Initiative von Alioune Diagne Mbor, dem langjährigen Vorsitzenden von ASAN, zurück. Finanziert wurde der Bau zu zwei Dritteln dank einer Subvention des Deutschen Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung und zu einem Drittel aus Spenden der internationalen Naturfreundefamilie. Eine wichtige Rolle während der Finanzierungs- und Bauphase spielte Herbert Brückner, der damalige Präsident der NFI.

Das Haus wird ehrenamtlich geführt. Mit Ausnahme von zwei Gärtnern und zwei Personen zur Bewachung, die fix angestellt sind, gibt es kein ständiges Personal. In der Küche, im Service und in der Hausreinigung arbeiten bei Bedarf Frauen aus dem Dorf mit. Die in Dakar lebenden NaturfreundInnen kommen regelmäßig, um das Management zu gewährleisten und in der Baumschule zu arbeiten. Auf dem Dach des Hauses befindet sich eine Solaranlage zur Warmwasseraufbereitung.

Seit einigen Jahren gilt ein spezielles Interesse von ASAN dem Klimawandel und dem Klimaschutz. So stand auch die erste afrikanische Landschaft des Jahres – unter der Federführung von ASAN – unter dem Motto „Klimagerechtigkeit solidarisch leben“.

„Faire Kooperationsprojekte“, sagen die Naturfreunde, „sind keine Einbahnstraßen wie so manche Entwicklungshilfeprojekte, bei denen letztlich doch wieder die großen Konzerne aus den Industrie- und Schwellenländern profitieren. Faire Projekte setzen eine Kommunikation auf Augenhöhe und die Möglichkeit der Beteiligung und Mitgestaltung voraus und bringen Vorteile für beide Seiten, vor allem aber für die lokale Bevölkerung.“ 

Am Nachmittag spazieren wir ins Dorf Petit Mbao, zur Küste. Auch hier werden wir freundlich begrüßt, wie schon in Janjanbureh. Überhaupt: Nirgendwo auf der gesamten Reise haben wir Menschen getroffen, die unfreundlich oder gar aggressiv uns gegenüber gewesen wären. Senegal und Gambia heißen TouristInnen willkommen, man fühlt sich als Gast sicher.

Das Dorf Mbao hat sich in den vergangenen Jahren zu einer kleinen Stadt entwickelt, mit Läden, einer Markthalle, kleinen Restaurants und Schulen. Allerdings sind auch hier die dramatischen Folgen des Klimawandels, unter denen Senegal zu leiden hat, deutlich sichtbar: Einige der am Ufer gelegenen Bereiche des Ortes sind durch die Küstenerosion zerstört.

Am Strand bei Petit Mbao (Photo: Gernot Henn)

Die Abende hier sind kühl, wir sitzen auf der windgeschützten Terrasse vor dem Haus, lassen das bisher Erlebte Revue passieren. Wir haben viel Schönes erlebt, haben leider nur noch zwei Tage vor uns. Jemand holt die Gitarre aus einem der Büros, und der Abend klingt mit einem „Konzert“ mit Liedern aus den Ländern der TeilnehmerInnen aus.


français

Aujourd’hui, nous passons la journée dans la Maison des Amis de la Nature et autour d’elle.

La Maison des Amis de la Nature et Centre d’éducation environnementale à Petit Mbao, près de la Dakar, la capitale du Sénégal, a été inaugurée en janvier 2004. Depuis lors, l’ASAN a renforcé son travail dans le domaine de l’organisation et de l’accompagnement de voyages (voyages durables avec la participation de la population locale).

Photo: Dieter Pfeifle

La construction de la Maison a été précédée par la création d’une pépinière sur le même site. Ici, 20 000 plantes (environ 40 espèces indigènes) sont cultivées chaque année.

La Maison poursuit la tradition des Maisons européennes des Amis de la Nature, proposant un accueil de qualité pour des groupes intéressés par le tourisme écologique et partenarial. L’hébergement est possible dans des « cases » confortables (chambres doubles, douche/WC) et dans des chambres dans le bâtiment principal (douches à l’étage). Mais la Maison est aussi un Centre d’éducation à l’environnement. Elle dispose d’une bibliothèque, d’un petit écomusée, de salles de cours et de conférences. Des services gouvernementaux et administratifs ainsi que des ONG peuvent faire appel à l’expertise de la Maison et de l’ASAN pour organiser des séminaires et des conférences.

Les relations entre les Amis de la Nature européens et sénégalais doivent beaucoup au travail préparatoire des Amis de la Nature de France et à Michèle Davieau, leur Présidente pendant beaucoup d’années. C’est par son intermédiaire que l’organisation sénégalaise, alors déjà appelée « Amis de la Nature », que l’ASAN a pu se rapprocher de et s’intégrer à la famille internationale des Amis de la Nature.

La construction de la première et jusqu’à présent unique Maison des Amis de la Nature en Afrique a été initiée par Alioune Diagne Mbor, Président de longue date de l’ASAN. Deux tiers de la construction ont été financés par une subvention du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement et un tiers par des dons de la famille internationale des Amis de la Nature. Herbert Brückner, alors Président de l’IAN, a joué un rôle important pendant la phase de financement et de construction.

La Maison est gérée à base bénévole. À l’exception de deux gardiens et de deux jardiniers, il n’y a pas de personnel permanent. En cas de besoin, des femmes du village travaillent ponctuellement à la cuisine, au service et au nettoyage. Les Amis de la Nature vivant à Dakar viennent régulièrement pour assurer la gestion et travailler dans la pépinière. Sur le toit de la maison, il y a un système solaire pour la préparation d’eau chaude.

Depuis plusieurs années, l’ASAN s’intéresse particulièrement au changement climatique et à la protection du climat. Ainsi, le premier Paysage de l’Année africain – piloté par l’ASAN – s’est tenu sous la devise « La justice climatique dans la solidarité ».

Selon les Amis de la Nature « des projets de coopération équitables ne sont pas à sens unique comme beaucoup de projets d’aide au développement, qui font eux-aussi bénéficier en premier lieu les grandes entreprises des pays industrialisés et des pays émergents. Les projets équitables présupposent une communication entre pairs et la possibilité de participation et de cogestion et apportent des avantages aux deux parties, mais surtout aux populations locales. »

Dans l’après-midi, nous nous rendons à pied au village de Petit Mbao, sur la côte. Ici aussi, nous sommes accueillis de manière amicale, comme à Janjanbureh. Et d’une manière générale on peut dire que tout au long du voyage, nous n’avons rencontré nulle part des personnes qui auraient été hostiles voire agressives à notre égard. Au Sénégal et en Gambie les touristes sont les bienvenus et se sentent à l’aise.

Au fil des ans, le village de Mbao est devenu une vraie petite ville avec des magasins, un marché couvert, de petits restaurants et des écoles. Cependant, les conséquences dramatiques du changement climatique dont souffre le Sénégal sont aussi visibles ici : quelques zones du village situées sur le littoral ont été détruites par l’érosion côtière.

Sur la plage près de Petit Mbao (Photo: Gernot Henn)

Les soirées sont fraîches ici, nous nous asseyons sur la terrasse protégée du vent devant la Maison et passons en revue ce que nous avons vécu jusqu’à présent. Nos souvenirs sont surtout positifs, malheureusement il ne nous reste que deux jours. Quelqu’un prend la guitare dans l’un des bureaux et la soirée se termine par un « concert » de chansons des pays des participants.


english

Today we spend the day in and around the Naturefriends House.

The Naturefriends House and Environmental Education Centre in Petit Mbao near the capital Dakar was inaugurated in January 2004. Since then, ASAN has been increasingly active in the field of travel organisation and accompaniment (sustainable travel with the involvement of the local population).

Photo: Dieter Pfeifle

The construction of the house was preceded by the establishment of a tree nursery on the same site. Here 20,000 plants (approx. 40 indigenous species) are grown annually.

On the one hand, the house continues the tradition of the European Naturefriends Houses and offers a good standard for groups interested in fair and ecological tourism. Accommodation is possible in comfortable bungalows (double rooms, shower/WC) and rooms in the main house (showers on the floor). On the other hand, the house is a centre for environmental education. It has a library, a small eco-museum, classrooms and conference rooms. Authorities and NGOs can use the house and ASAN’s expertise to organise seminars and conferences.

The relations between European and Senegalese Naturefriends owe much to the preparatory work of French Naturefriends and to their long-time President Michèle Davieau. Through her, the Senegalese organisation, then already called „Friends of Nature“, was introduced to the international Naturefriends family.

The construction of the first Naturefriends house in Africa was initiated by Alioune Diagne Mbor, the long-standing President of ASAN. Two thirds of the construction were financed by a subsidy from the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development and one third by donations from the international Naturefriends family. Herbert Brückner, the then President of NFI, played an important role during the financing and construction phase.

The house is run on a voluntary basis. Except for two gardeners and two guards, there is no permanent staff. Women from the village work in the kitchen, in the service and in cleaning the house if required. Naturefriends living in Dakar come regularly to ensure the management of the house and to work in the tree nursery. On the roof of the house there is a solar system for hot water.
For several years ASAN has been particularly interested in climate change and climate protection.

Thus, the first African Landscape of the Year – lead by ASAN – was also held under the motto „Living climate justice in solidarity“.

According to ASAN, „fair cooperation projects are not one-way streets like some development aid projects, where the beneficiaries are again the big corporations from the industrialised and emerging countries. Fair projects presuppose communication at eye level and the possibility of participation and co-determination and bring advantages for both sides, but above all for the local population.“

In the afternoon we walk to the village of Petit Mbao, at the coast. Here too we are greeted in a friendly manner, just like in Janjanbureh. And in general it can be said that nowhere on the whole trip we met people who would have been unfriendly or even aggressive towards us. Senegal and The Gambia welcome tourists, and you feel safe.

The village of Mbao has developed into a small town in recent years, with shops, a market hall, small restaurants, and schools. However, the dramatic consequences of climate change that Senegal is suffering from are also clearly visible here: some areas of the village located on the shore have been destroyed by coastal erosion.

On the beach at Petit Mbao (Photo: Gernot Henn)

The evenings here are cool, we sit on the wind-protected terrace in front of the house and review what we have been experiencing so far. Unfortunately, we only have two days left. Someone takes the guitar from one of the offices and the evening ends with a „concert“ with songs from the countries of the participants.


3 Gedanken zu „Virtuelle Reise nach Senegal & Gambia 2021 – TAG 12

  1. Les amis sénégalais se souviennent peut-être de la première fois où j’ai mis le pied à l’aéroport Leopold Sedar Senghor en novembre 1997, avec un groupe de 43 AN Français. Que de chemin parcouru depuis lors ! Au cours de l’actuel voyage, j’ai souvent senti près de moi une présence invisible, celle d’Alioune Diagne Mbor. Il avait rêvé d’une maison des amis de la nature sur la terre africaine : il a eu la joie de l’inaugurer en 2002. Il avait rêvé d’une conférence internationale des présidents à Dakar : son rêve s’est réalisé. Mamadou Mbodji se rappelle certainement de notre émotion lorsque nous avons obtenu cette décision (c’était à la CP de Stuttgart). Il avait enfin rêvé d’un Paysage de l’année au Sénégal . Il n’est malheureusement plus là pour s’en réjouir, mais ses successeurs n’ont pas lâché le flambeau . Kellé… kellé… kellé…

  2. Résumé:
    Elly Ravay se souvient de son propre voyage en 2011 avec beaucoup de nostalgie et salue tous ceux et toutes celles qui ont voyagé avec elle. Merci à Ingeborg pour ce voyage virtuel.

    Summary
    Elly Ravay remembers her own trip in 2011 with great nostalgia and greets all those who travelled with her. Thanks to Ingeborg for this virtual trip:

  3. Liebe Freunde, im Jahr 2011 durfte ich an einer der ersten von Ingeborg organisierten NFI-Reise nach Senegal teilnehmen. Ganz herzlichen Dank an Ingeborg für diese virtuelle Reise die ich mit Nostalgie nachverfolge, erlebe ich doch mehrere Ereignisse und Erlebnisse noch einmal auf diese Weise. Hiermit will ich, soweit möglich, alle Bekannten aus dieser Zeit grüssen und vor allem Ingeborgs Einsatz danken, uns solche Reisen zu ermöglichen.
    Herzlichen Dank und „Berg frei“ Elly Ravay.

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